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Переводы русской литературы
Translations of Russian literature


Scène VI


LUCILE, CLÉONTE, MONSIEUR JOURDAIN, DORIMÈNE, DORANTE, COVIELLE.

MONSIEUR JOURDAIN.

Venez, ma fille ; approchez-vous, et venez donner votre main à monsieur, qui vous fait l’honneur de vous demander en mariage.

LUCILE.

Comment ! mon père, comme vous voilà fait ! est-ce une comédie que vous jouez ?

MONSIEUR JOURDAIN.

Non, non, ce n’est pas une comédie ; c’est une affaire fort sérieuse, et la plus pleine d’honneur pour vous qui se peut souhaiter. (Montrant cléonte.) Voilà le mari que je vous donne.

LUCILE.

À moi, mon père ?

MONSIEUR JOURDAIN.

Oui, à vous. Allons, touchez-lui dans la main, et rendez graces au ciel de votre bonheur.

LUCILE.

Je ne veux point me marier.

MONSIEUR JOURDAIN.

Je le veux, moi, qui suis votre père.

LUCILE.

Je n’en ferai rien.

MONSIEUR JOURDAIN.

Ah ! que de bruit ! Allons, vous dis-je. Çà, votre main.

LUCILE.

Non, mon père ; je vous l’ai dit, il n’est point de pouvoir qui me puisse obliger à prendre un autre mari que Cléonte ; et je me résoudrai plutôt à toutes les extrémités, que de… (Reconnoissant Cléonte.) Il est vrai que vous êtes mon père ; je vous dois entière obéissance ; et c’est à vous à disposer de moi selon vos volontés.

MONSIEUR JOURDAIN.

Ah ! je suis ravi de vous voir si promptement revenue dans votre devoir ; et voilà qui me plaît, d’avoir une fille obéissante.


Acte 5, Scène 6. Le Bourgeois gentilhomme, Moliere.

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Фрэнсис Бэкон

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Александр Герцен



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